De l’opinion publique

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur le post-modernisme.

Les événements de ces dernières années démontrent par l’exemple que la notion d’ « opinion publique » est un lieu commun sans grand fondement qui remet en cause les racines profondes de ce que devrait être une société démocratique : c’est-à-dire, l’assemblée de citoyens intelligents et éclairés. Or, cela n’est possible que par une éducation à la pensée et un accès à l’information, deux points absolument cruciaux…et donc verrouillés.  

Il est remarquable que les opinions dites publiques correspondent aux opinions de leurs dirigeants et non l’inverse. Qu’est-ce qui distingue tellement les peuples de la République populaire de Chine et de Taïwan ? De la même manière où était le gouffre, ou plutôt le mur entre l’Allemand de l’Ouest et l’Allemands de l’Est ? Ne parlons pas ici de démocratie, nous toucherions à la farce. Comme pour la haute couture où le mannequin se doit de prendre la forme du vêtement, en matière d’opinion c’est la botte qui façonne le pied. La France et son histoire du XIXe siècle démontre le peu de cas que se fait le public du régime. Les Révolutions proviennent de la pénurie de « pain » et non d’un quelconque élan philosophique. On change alors la « boutique » en espérant que le nouveau « boulanger » trafiquera moins le poids de la « baguette ».

Cela posé _ probablement de façon abrupte_ nous pouvons alors regarder avec un certain dédain la propagande de guerre en reprenant le livre d’Anne Morelli, Principes élémentaires de propagande de guerre (utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède…), je tiens ici à rappeler les dix commandements des bouchers-charcutiers :

·  nous ne voulons pas la guerre ;

·  le camp adverse est le seul responsable de la guerre ;

·  le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service ») ;

·  c’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers ;

·  l’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement ;

·  l’ennemi utilise des armes non autorisées ;

·  nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes ;

·  les artistes et intellectuels soutiennent notre cause ;

·  notre cause a un caractère sacré ;

·  ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.

Quem genus infamat, Nummus: «Probus est homo!» clamat.‎

Maintenant que le roi est nu, nous pourrons espérer que les prochaines hécatombes seront le fruit d’un choix pleinement assumé. Au bout de quelques siècles, un vieux pays comme le nôtre n’a plus l’excuse de ne pas être au courant… à moins que la bêtise règne. Dans ce cas la démonstration sur l’opinion publique n’est plus à faire. A défaut d’opinion publique, B.O. propose à chacun de forger une opinion personnelle et de la diffuser.

B.O. au service de votre intelligence.

Un mot n’est pas un mot

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur l’affabulation.

L’invention de mots est intéressante. Prenons l’exemple de « complotiste ». Il s’agit d’un mot qui vise à discréditer. Voyons la chose.

« Journaliste » désigne une profession honorable ; le mot comporte la racine « jour » pour dire que le journaliste expose, après traitement, des informations au public quotidiennement. Un complotiste pourrait désigner, dans la même idée, un journaliste spécialisé dans les complots.

Faisons à présent un aparté sur la notion de complot pour dire que c’est chose tellement normale et courante qu’elle est finalement banale. Qu’il suffise de réfléchir qu’enfant, nous avons tous comploté entre copains et copines ; que toute entreprise se construit par négociations et contrats aux clauses et portées secrètes pour, au premier chef, se protéger d’attaques qui avorteraient l’oeuvre. Une fois la maison en ordre, on ouvre les volets. La transparence est une tromperie.

Prenons enfin un temps pour voir ici que les attaques ont souvent trait à la rumeur, c’est-à-dire, grossièrement, à l’affabulation. Ce qui est en jeu c’est la confiance. Or, « prendre ses désirs pour la réalité » est la base des actions « informatiques ». La croyance se fonde sur ce terreau.

Nous pouvons d’ores et déjà conclure que le complot et l’affabulation se distinguent nettement. L’affabulation est un moyen classique d’attirer l’attention, de la capter et in fine de s’imposer en tant que détenteur de savoir incroyable que les coeurs assoiffés d’émotions veulent rendre réel pour également exister davantage.

C’est par l’exception qu’on tend à exister plus. Ainsi se forment les congrégations. Le journaliste use aussi de la puissance de la fable lorsque le scoop ne veut pas venir. Il le dit lui-même : « nous créons l’information ». Ses abonnés ne sont guère différents dans leur fidélité et leur propension à accepter les dits que toute autre « assemblée informatique ».

On le voit à présent : « complotiste » ressort de la même invention affabulatrice qu’en son temps on qualifia de païens les « gens de pays ».

Sur le mal

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur le mal.

Un ami m’a dit au téléphone, après lui avoir détaillé la chose, que ce que j’ai réalisé comme « réponse informatique » exige de l’expertise. J’ai tenté de m’en défendre, mais, au téléphone, et oralement en général, cela est peu réaliste. La forme écrite permet un bien meilleur développement. Grâce à l’Ami, le voici.

On a tendance à penser que telle personne qui réalise avec succès quelque chose doit ce succès à un don qui lui est corrélé. Autrement dit, la chose est normale ; il a fourni l’effort initial et le tout a suivi naturellement ; et moi, qui ne me reconnais pas ces compétences, me situe de l’autre côté de la barrière.

Je me souviendrai toujours de ce qu’un des mes anciens élèves parachutistes, breveté « Science Po Paris » m’a dit il y a maintenant fort longtemps : « Tout le monde pense que j’ai réussi le concours parce que je suis doué. C’est faux. C’est avec la trique et un mal de chien que j’y suis parvenu. » Il a raison. Si certains ont un don, la plupart doivent travailler. Les surdoués qui disparaissent doivent interroger.

Or donc, je me donne d’autant de mal que je ne suis spécialiste de rien. Ou de tout. Je sais aussi qu’on ne peut compter que sur soi. Que l’école ne sert que les esprits reproducteurs. Que l’invention, enfin, nécessite une âme aventureuse bordée de quelques qualités que tous nos ancêtres partageaient : pugnacité et curiosité.

Réussir, c’est réduire un à un les problèmes qui surgissent à mesure de nos avancées. Il faut garder un moral d’acier. Ces mots et expressions sont bavés par beaucoup de milieux et c’est là le défaut : dire suffit pour être pris pour l’exécuteur. Mais il n’y a pas d’éxécuteur. Seulement un juge sans force qui n’a donc aucune idée des implications de ses imprécations.

Il est ainsi facile d’affirmer que rien ne résiste à une ferme volonté. Quelqu’un a eu cette formule « là où il y a une volonté, il y a un chemin ». C’est beau parce que c’est vrai, mais c’est vrai uniquement si l’on veut assez se souiller pour rendre la chose belle. Cette condition en rebute plus d’un de nos jours. On préfère attendre un messie, un surdoué quelconque. Alors que, si nous sommes parvenus à ce haut degré de civilisation, c’est parce que chacun se donnait du mal.

Le chemin ne se fait pas tout seul.

Sur la déformation continue

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur la formation.

Dans cette époque dite de communication, il est encore cette période où l’accent est mis sur la formation. Que n’en entendons-nous parler : la formation est indispensable à l’épanouissement et l’avenir radieux la réclame.

Si l’école ne peut effectivement tout embrasser, il y a un leurre dans la propagande et les facilités données à se former et, plus encore, dans l’esprit des gens qui croient véritablement, sinon se former, au moins le vouloir.

On ne voit effectivement pas de volonté parce que le temps presse et qu’il est l’argent après lequel on court pour se donner du bon temps. Or, s’instruire est se torturer.
Après le travail, voudrait-on, – pourrait-on s’infliger une double peine ? Quand encore l’époque traite de culture jeux et passe-temps…
Au travail, les choses se compliquent : la productivité donne seule les lettres de noblesse. Si cela exclut la réflexion, que dire de nouveaux protocoles qui obligent à leur étude ?

Les Spartiates furent les maîtres incontestés du géomorphisme militaire. Ils savaient se reformer dans une chorégraphie parfaite pour surseoir aux changements de situations. Mais cela ne fut rendu possible que par la discipline et le sens du devoir.
Si la continuité n’est pas dans la préoccupation, alors l’opportunisme prédomine nécessairement. Il ne s’agit plus de guerre, mais de rapines ; au lieu de stratégie, de coup.
On rétorquera qu’il y a une stratégie des coups. Certes. Elle exclut cependant la pause opérationnelle : le coup est la pensée de l’avare. Le grand déploiement dans le temps et l’espace s’y oppose.

Que conviendrait-il de faire ? Poser le constat, c’est y trouver la réponse : le sens du devoir. Sa perte prend source dans l’inadéquation entre la notion d’intimité de l’homme et la taille des structures (avec ses concepts). Lorsque la mesure ne correspond plus, l’abstraction naît et avec elle l’impersonnalité. Les grandes structures, achetées, vendues et recédées, en dépit des efforts pour créer une « culture d’entreprise » si lisse et surfaite que de l’une à l’autre on ne peut y voir de différence, – n’engagent que des comédiens qui roulent pour leur seule politique existentielle réduite à leur condition par la force des choses.

En effet, il s’agit bien de forçage. L’homme adorerait se trouver en mission. Non pas d’une mission de rapine, mais de quelque chose de concret qui lui survive et dont il saura être fier.
Il y a une condition à cela : le langage commun. Sans compréhension innée (une langue maternelle en quelque sorte), la chose entreprise ne saura être célébrée par les descendants ni donc continuée. Si le sacrifice engage à être, sinon conspué, du moins méprisé, autant s’occuper de son nombril.

Tout ne doit donc pas s’acheter. Si tel est le cas, alors la corruption n’a plus de sens (état normal) ; plus de sens non plus l’au-delà de soi (sans objet). Ne demeure que soi dans cet espace-temps si réduit qu’il en est ridicule. Le nihilisme s’auto-alimente, destructeur de ce qui a été construit autrefois sur les bases d’un langage commun qui donnait aux plus grandes choses, par le sens, leur proximité à travers les âges et poussait de facto à les continuer. (Je ne parle pas de croyance comme on peut entendre, de-ci, de-là, car il s’agit d’une chose précisément abstraite : fragile.)

La formation a ce sens de la mesure de l’homme au sein d’un ensemble compris. Sinon : à quoi bon s’échiner à se tenir debout ? L’Arabe le dit, qui a bien vu qu’on est mieux assis que debout ; couché qu’assis ; mort que vivant.

Nos Instructions en Sûreté Civique ne briseront pas le cercle vicieux, sauf si une conscience les saisit. Alors, oui, elles lui seront décisives.

Informatique entre chien et loup

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur la sûreté informatique.

L’expression d’une demande nous est venue, qui a eu l’effet d’une douche bien fraîche : des ordinateurs pour traiter de choses sensibles dans un environnement non maîtrisé.

Pourquoi cela a-t-il eu cet effet sur nous ? Ce n’est pas difficile à dire. Je me considère comme le théoricien de l’information le plus en avance et cette pensée théorique pousse sur le terreau de ce qu’on appelle l’opérationnel. Et pourtant ! Qu’avais-je à proposer, sinon des avis faciles de principes épars tels qu’on en trouve partout ? En vérité, rien de satisfaisant. Tout au plus pouvais-je préparer un matériel. Mais cela aurait été comme fournir un maillon en fer blanc pour une chaîne en plastique. Le client aurait été content. Rien d’imprévu. Ses ennemis aussi auraient été satisfaits, pour les mêmes raisons. Bref, le monde peut continuer de ronronner dans une torpeur empoisonnée. Mais douce.

Voici quelle fut l’histoire de ces ablutions qui rendent à la vie…

Après un long travail de bureau d’études, de fabrication et d’expérimentations, Beta-Oblique est parvenu à une solution homogène, cohérente et acceptable. Aucun compartiment du terrain informatique, qu’il soit matériel, humain ou protocolaire n’a été laissé pour compte. Le résultat est ainsi un ensemble réellement opérationnel. On pourra éventuellement juger de l’étude préparatoire ici (Intelligence Exécutive) mais aussi compléter la réflexion par là (Touches).

Il s’agit du système TOR de Beta-Oblique, pour TranspOrdinateuR.
Tout y a été prévu et testé afin qu’une équipe puisse travailler sereinement sans subir contraintes ni compromissions. A cette fin, Beta-Oblique propose un ensemble parfaitement intégré qui, à notre connaissance, est unique au monde :

  • Matériel informatique haut de gamme permettant d’effectuer un vrai travail confortablement dans la durée tout en permettant l’emport de tout ou partie de ses éléments constitutifs.
  • Mise en place d’étiquettes de sécurité comme témoins de démontage ou d’intrusion.
  • Moyens discrets de transport de ces éléments en toute circonstance, c´est-à-dire en disposant de ses deux mains.
  • Clavier compact et intelligent, partie prenante dans la facilité et l’inviolabilité de la sûreté de l’ensemble grâce à un système unique Beta-Oblique.
  • Système d’exploitation facile et sans chevaux de Troie.
  • Intégration et configuration optimales des logiciels.
  • Chiffrement entier du disque dur.
  • Système indépendant de communication chiffrée et anonymisée avec capacité de stockage.
  • Logiciel exclusif Beta-Oblique de traitement universel et centralisé de données sans chevaux de Troie (remplaçant notamment les traitements de texte habituels).
  • Instructions en sûreté civique pour déniaiser et missionner les équipes sous forme de vidéos et exercices.
  • Instructions spécialisées pour la mise en oeuvre et l’usage du système TOR sous forme de vidéos et d’exercices.
  • Instructions protocolaires en sûreté pour rendre l’intelligence et l’indépendance en ce domaine, sous forme de vidéos et exercices.

Le système TOR de Beta-Oblique ; partie matérielle.

Pour les détails… voyez le metteur en scène !

Historique de la sûreté chez beta-oblique

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion.

Beta-Oblique est impliqué dans la sûreté à divers degrés, nous avons déjà évoqué cela, mais dire plus précisément les choses permettra de mieux introduire les papiers qui sembleraient étrangers au monde de l’édition.

En premier lieu, nos services d’édition sont véritablement des services (nous ne reviendrons pas ici sur ce qui les distingue des éditeurs) : ils s’intègrent donc dans une pensée informatique du monde.

Cette pensée informatique induit le schéma classique de l’émission et de la réception et conséquemment de l’influence. Et donc se nourrit aussi de questions de sûreté en ce que l’information aussi possède sa dimension polluante, éventuellement nocive. Elle constitue surtout un patrimoine, et même, devrait-on affirmer, le noyau ultime d’un être. C’est dire combien tout cela, mis en perspectives, fait surgir la sûreté au premier plan des préoccupations.

Cela serait demeurerait oiseux si mon chemin de vie, comme l’on dit, ne m’avais pas entraîné dans les questions viriles de vie et de mort.
Voici donc pourquoi vous trouvez un volet opérationnel Beta-Oblique (InfoProtection) et des papiers qui témoignent d’une vision de l’édition élargie.

Tremper sa plume dans l’encre informatique

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur un moyen de l’écriture.

Comment m’est venue l’idée de construire un clavier est une question intéressante et plutôt facile à répondre. Qu’il suffise d’avoir à écrire beaucoup par cette merveilleuse machine qu’est l’ordinateur pour constater que la disposition d’un clavier, et peut-être particulièrement d’un clavier français, est loin d’être judicieuse. Je travaille personnellement sur un ordinateur de bureau avec un clavier dit étendu, de surcroît avec un éclairage de couleurs personnalisées sur les touches pour les grouper logiquement. Malgré cela, les hésitations sont monnaie courante. J’ai pourtant connu dès mon enfance et par jeu l’usage des premières machines à écrire mécaniques avant que de m’éblouir devant la facilité des machines électriques. Quant à mon premier ordinateur, un Amstrad PC1512, je ne pouvais qu’y voir une révolution. Depuis, cette révolution n’a cessé d’aller en accélérant. Il est cependant des choses qui n’évoluent bizarrement pas, sans doute du fait des habitudes prises. Mais si seulement ces habitudes étaient en mesure de compenser une mauvaise conception ! Il n’en est hélas rien. Ce qui m’a donc décidé, c’est précisément cela : cet inconfort dû au manque de reconsidération des choses. Il suffisait de poser son regard sur cette question. Telle est la base de tout génie.

La première question à se poser fut : avons-nous besoin, sur un ordinateur, de passer par un tel nombre de touches ? Ne pouvons-nous pas faire travailler cet ordinateur pour qu’il les interprétasse ? Evidemment, la réponse ne peut être que positive au sein du monde informatique qui, précisément, le constitue.

Me voici alors en quête d’une carte électronique appelée PCB ; de boutons-poussoir de type bleu, c’est-à-dire possédant la caractéristique de délimiter tactilement le point effectif d’engagement du code et de provoquer un bruit prononcé de clic mécanique ; de touches, enfin, au profil sculpté des premiers claviers.

La particularité de ce clavier oblique est qu’il est ramassé, au point d’ailleurs de distribuer les touches, non pas de manière décalée, mais alignées de manière orthogonale. De surcroît, le nombre de touches est réduit à quatre rangées de 12 moins une (la barre espace), soit 47. On peut se demander, dès lors, comment obtenir tous les signes dont on a habituellement besoin ? L’astuce réside dans la programmation. Non seulement l’on peut user de « couches » (dont le principe est le même qu’avec la mise en majuscule) ; mais encore de combinaisons de touches, ce qui présente l’avantage incontestable de la logique mémorielle. A titre d’exemple, j’ai choisi de programmer ma logique ainsi : le é s’obtient en déclenchant la touche-code de combinaison puis du e ; le è en doublant l’appui sur le e ; le ê en le triplant ; le ë en le quadruplant. Une parenthèse droite avec la combinaison pd ; une accolade gauche par ag ; un point-virgule avec pv ; etc.

Est-ce plus compliqué ? C’est assurément plus simple que de chercher la touche qui reçoit [ avec deux autres signes pour lesquels il faut faire attention à la position afin de déterminer quelle touche de modification (AltGr par exemple) le sélectionne. Idem pour les ponctuations. Il est ainsi bien plus simple de faire un ç par le c que de trouver une touche surchargée d’autres signes.

Et puis, ce que l’on appelle les macros permettent de générer des formules (de code, de politesse, de signature, d’expressions diverses) selon ces principes.

Le clavier devient, dans ce cas, véritablement opérationnel.

L’on peut aller plus loin. Si les « souris » et autres « pavés tactiles » sont connus, qu’en est-il des autres solutions telles que le trackball ? Certes, notre clavier intègre toutes les fonctionnalités de la « souris » quant au déplacement du curseur ; une action plus directe est tout de même appréciable. Après tout, qu’est-ce qu’un trackball sinon une souris inversée (classique et non laser) sur laquelle on agit par la boule plutôt que de la déplacer ? Et cela se résume en une simple carte PCB (un circuit imprimé) munie de capteurs à roulement. Qu’il suffise de se former au dessin industriel moderne, c’est-à-dire numérique (conception assistée par ordinateur) puis à l’expérience de l’imprimante 3D, et l’on obtient véritablement tout ce qu’un honnête homme peut désirer en termes de pouvoir lié à la main, ou au cerveau, c’est tout comme.

Ainsi, expérimenter un angle de 45 degrés se révèle extrêmement satisfaisant ! A mesure que j’essaie, je suis de plus en plus convaincu de l’adéquation entre l’inclinaison et la compacité du clavier. En effet, l’absence de déplacement des mains sur les touches et le coup d’œil pour les identifier de temps à autre forment une cohérence opérationnelle à laquelle concourent ces deux caractéristiques.

Rédaction d’essai avec le clavier sur les genoux et une prise innovante :

Voyons comment le clavier, placé sur les genoux, se comporte sans l’usage des pouces qu’on place sous sa base : cela semble très acceptable puisqu’il dispose de quatre rangées de touches et non pas je-ne-sais combien ce qui permet, précisément, une couverture complète des doigts sans déplacement. A l’usage, cela semble satisfaisant sur les premiers pas (premiers pas est amusant pour parler des doigts). Comme pour toute chose il faut du temps, de l’exercice pour convaincre ses organes et sa psyché des nouveaux exercices qui lui sont imposés. Comme avantage immédiat je vois l’usage de la touche d’espacement, qui est creuse et donc qui reçoit infiniment mieux les doigts que les pouces dans son creux (la barre d’espace est normalement ronde mais une barre de deux unités est hélas incurvée et non bombée comme il se devrait). Un autre avantage apparaît en ce que, les pouces prenant la clavier sous sa base, cela oblige les mains à conserver une position stricte et ainsi à distribuer les doigts de manière académique, si l’on peut dire. Une rigueur s’instaure de facto, ce qui est toujours bon pour la mécanisation des choses et donc leur efficacité. Enfin, la pente de 45 degrés s’en trouve légèrement adoucie et le travail des doigts ne fait apparemment pas souffrir le poignet en l’absence cambrure.

En quoi, dirons-nous, ce papier concerne-t-il l’édition ? Eh bien ! En premier lieu en ce que Beta-Oblique cherche à « confondre le temple, le musée et le laboratoire ». Point de connotations à ces termes, seulement une perspective par des mots premiers. Par déclinaison, il y a mise en parallèle de cette perspective avec les notions d’auteur, de lecteur et de « publicateur ». Si l’on comprend bien tout cela, il y a la Main au centre. La main fabrique, elle expose, elle reçoit et donne.

Dans le monde informatique que nous voyons, les outils de la Main sont au premier chef des interfaces de l’Intelligence.

De la diplomatie oblique

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur la diplomatie civique.

Tous les ouvrages de Beta-Oblique sont introduits par la formule suivante : « Beta-Oblique, entreprise de diplomatie privée, se prolonge d’une ligne éditoriale cherchant dialogue & profondeur : à la recherche d’un langage commun d’exception. » (Plutôt que « privée », c’est « civique » qu’il aurait fallu écrire.)
Qu’est-ce à dire ? Il nous faut revenir à une certaine vision oblique de la société pour répondre à cela. Et pour commencer, explicitons ce terme d’oblique : loin de traduire un travers dans le registre de l’honnêteté, il veut exprimer une originalité, un regard mis à jour et rafraîchi des fixations. Ainsi, le soldat apprend à décaler son regard d’un certain angle la nuit pour mieux percevoir son centre d’intérêt (c’est là un fait physiologique). Si dès lors nous agissons de cette manière sur la vision des affaires des hommes, nous voyons certaines choses autrement occultées par ce qu’on nomme l’apprivoisement et qui est bien relaté dans la fable du Petit prince de Saint-Exupéry au chapitre du renard. Le normal, l’évident ne le devient plus par effet de saturation ; il faut se décaler pour rendre la chose à nouveau visible et alors peut-on comparer et évaluer, c’est-à-dire faire jouer son intelligence.


Que voit-on ? Entre autres pics informatiques, celui de la discorde apparaît nettement. Ce ne sont plus les points communs qui s’imposent mais les divergences, considérées comme vitales ; tandis qu’alors, la question de vie et de mort se centrait précisément sur le plus grand dénominateur commun afin de faire bloc contre tout le reste. Mais dans un monde apaisé et donc bourgeois (et donc femelle osons-nous ajouter) tout devient objet de rixe faussement critique comme en témoigne la chanson de Dutronc « Fais pas ci, fais pas ça »). La sensibilité n’a pas que des bons côtés et rétorquer « je n’y peux rien » indique justement le point faible : l’incapacité de s’éditer, dirions-nous. La division règne de cette façon au sein même des familles sur ce principe délétère. La cause ? Chacun, à commencer par le plus jeune, le plus inexpérimenté, revendique la fixité de sa vision, sa vérité. Insistons sur le terme « fixe » et le confort qu’il sous-entend. S’ancrer sur une impression ou un port, c’est tout comme. Or, le monde (informatique) est vivant, fluctuant. Prendre ses désirs pour des réalités est le meilleur moyen de prendre les Indes pour l’Amérique. Par la suite, on ne peut que s’étriper pour rien (sinon pour le profit d’aigrefins possédant cette configuration). Définitivement, il faut réaliser qu’une vie d’honnête homme actif suffit à peine pour se placer en bonne navigation. La diplomatie, qui intègre la météorologie des hommes et de leurs sociétés, est cet art qui vient avec l’âge.


Les différences ? il n’y a que cela. Ce sont les possibilités qu’offrent un langage commun qui doivent être chéries et elles sont elles-mêmes rendues possibles par l’expérience commune. Sans expérience, point de valeur. Il est en effet trop facile de dire et de se persuader par le mot. Seul le sacrifice (qui a eu un sexe à travers les âges) importe : ce qu’enseigne la thermodynamique. Alors seulement peut-on parler d’échange véritable.
Nous sommes-nous éloignés de la notion diplomatique ? Au contraire : nous en avons défini le principe, la nécessité et même la condition. Sur cela, Beta-Oblique dit : « Il faut permettre à celui qui a vécu de dire sa cartographie car l’expression de la réalité crée le rapprochement efficace. »

Faire ou ne pas faire

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur la main de l’homme.

Notre époque technique éreinte les faibles. La tentation est forte, pour certains irrésistible, de tout lâcher et vouloir retourner à la simplicité. Ceux-là, précisément, n’ont plus fait depuis longtemps sinon toujours. Car qui fait loue la technologie. Il la suit et si elle lui fait défaut, il la précède, en quelque sorte, par ses expérimentations. Elle fait de lui l’homme toujours nouveau. L’homme de pouvoir. L’homme, c’est une main aurait dit Spengler. A l’opposé, l’impuissant. Celui-là dénigre ce qu’il ne peut suivre tout en jouissant de ses effets. Il est le nihiliste qui a beau jeu de dénoncer le revers de la médaille, comme s’il en existait une qui n’en possédât pas. Surtout, c’est ne pas comprendre que les produits de l’intelligence sont des armes dont la course condamne à mort ceux qui n’en sont plus. Faire, c’est vivre et faire plus c’est défier la mort.

Diatribe radicale, provocatrice ? Hélas non. Nous pouvons comprendre la logique courte qui consiste à prendre le contre-pied à un courant qui apporte avec lui des remous. Mais cette position consiste, si on suit convenablement ses implications, à dépasser les remous en se laissant couler. Car jamais le renoncement à l’effort n’a conduit à autre chose qu’à la perte de tout ce qui fait l’homme : une bête culturelle. Certes, le retour à certaines « traditions », un mode de vie plus naturel, plus simple et sain, des codes prometteurs (qui n’ont jamais fait que promettre) semblent apporter des solutions prophylactiques. Il faut cependant distinguer l’alitement de l’enterrement. Que l’on veuille se porter des soins après avoir reçu des coups, c’est légitime ; qu’on se mette en paix définitivement par l’abandon des outils (nous dirions des armes) est autre chose.

Cet autre chose est un ailleurs mortifère, un fantasme (une époque fantôme), un chant de sirènes qui attire celui qui aspire au repos, mais au repos éternel. Qui plus est, ce repos est inaccessible à son accès, sauf à sa conclusion tragique. La raison ? Le monde est fait de mondes. Il y en aura toujours à vouloir prendre une place, et la liste se dresse en comparant les moyens. Le coeur est décisif, il ne suffit pas toujours : les Amérindiens sont cette leçon.

Quant à la culture, s’il s’agit de formes, la technologie est leur grain. L’écriture fut une telle révolution ; l’imprimerie ensuite ; l’informatique à présent et ce n’est pas fini. Pour ne pas finir, il faut suivre.

Les touches de l’écriture

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente une réflexion sur l’édition de soi.

L’édition de soi est un thème qui nous est cher ; c’est aussi, plus prosaïquement, une expression intéressante en ce qu’elle peut suggérer l’idée de mise à jour. Depuis l’outil informatique, la mise à jour est un terme usité couramment. Grâce à l’outil informatique, nous comprenons mieux le fonctionnement de l’homme. Nous le comprenons mieux, ou, plutôt, nous sommes en mesure de mieux le comprendre : pour qui se donne la peine de voir les choses et les surimposer. Ainsi, des analogies se font jour, faisant surgir de nouvelles évidences. Or donc, l’homme est un système ; et comme tout système, il dépend d’un système plus vaste. De même, il faut à l’homme un déclencheur pour s’éditer. Une pression…

Effectuons une mise en abyme pour le jeu et le sens en prenant l’exemple du clavier. En tant que Français, nous avons un clavier azerty. Les modèles les plus étendus ont 104 touches. Nous avons appris l’emplacement des signes. Qui s’interroge de manière critique sur la configuration des claviers ? Qui y voit des implications profondes ? Qui a l’audace de voir autrement ? Qui voudrait faire l’effort de changer d’habitudes ? Ces quatre questions sont lourdes de sens. Nous y répondrons plus tard. Pour l’heure, continuons le jeu.

Le guic démonte, examine, remet en cause, expérimente et remonte à sa manière. Le guic cherche l’amélioration. Concernant le clavier, les contacteurs des touches, leurs formes, leur matière même, leurs couleurs, les lettrages, le circuit électronique et… leur nombre et leur agencement : tout cela procède d’études poussées.

Nous avons procédé à de telles études. Notre clavier comporte 48 touches qui répondent parfaitement à tous nos travaux, et ils sont variés ! Aucun signe ne manque, diacritique, mathématique ou informatique. Certes, il a fallu penser et faire assidûment pendant quelques jours pour rendre la nouvelle chose fondamentalement plus pratique et belle que le clavier classique. Mais non seulement nous possédons désormais un outil plus efficace ; nous avons aussi procédé à notre propre mise à jour ; et toutes nos réflexions s’en sont trouvées enrichies dans l’expérimentation : autrement dit dans l’exploration d’une réalité devenue plus forte.

Le clavier français vous ennuie ? C’est que vous l’utilisez vraiment. Vous avez remarqué des incohérences et des difficultés. Voici un clavier qui résout les problèmes, y compris ceux liés à l’encombrement. Les accents se trouvent sur la lettre concernèe ; la rafale sur la lettre les conditionne. Quant aux autres signes, ils se trouvent sur leur initiale. On écrit par exemple un dièse en appuyant sur D via une touche au rôle similaire à la majuscule. Mais le clavier permet aussi beaucoup plus, notamment des clés complexes évidentes pour le possesseur du clavier.

Puisque nous en sommes à la sûreté, l’utilisateur sérieux de l’outil informatique aura noté la persécution du système Windows et la castration du système Mac. Le navigateur est indissociable même si on n’utilise pas celui-ci et ces systèmes font ce qu’ils veulent à notre insu. Seul Linux permet de s’affranchir. Notre choix garantit une aisance plus grande encore qu’avec Windows, un chiffrement du disque, une rapidité et une assurance hors pair.

Pour continuer dans l’aspect logiciel, Microsoft n’est pas en reste pour ce qui est de l’intrusion (on peut même parler de compromission) ou du harassement de l’utilisateur face à la jungle des fonctions qui n’en font qu’à leur tête, des licences enchaînantes et des versions jamais vraiment compatibles. Notre codex est un logiciel universel en ce qu’il remplace tous ceux destinés à traiter les donnée, que ce soit pour leur édition, leur présentation ou leur ordonnancement. Il est constitué d’un unique fichier html qui intègre le contenu qu’on y place au sein même de son code de fonctionnement qui est accessible et ne comporte donc aucun cheval de Troie. Le codex ne nécessite aucune installation et est donc partageable et utilisable à partir d’une simple clé usb. Puisqu’il porte tous les papiers, leur accès est total, immédiat, discriminable à souhait. Ses fonctions d’invocation écartent les problèmes de versions et celles-ci sont gérées car le codex est non destructif. En bref, il permet tout très simplement.

La question des communications sensibles est aussi résolue en évitant les serveurs propriétaires auxquels on devrait faire confiance comme aux services Google, Amazon, Microsoft, Apple et autres.

L’approche matérielle a aussi été entièrement revue pour fournir un écosystème facile, convivial, confortable, discret et transportable. Le vol, la compromission, la protection contre les risques thermiques et électromagétiques, les pannes et les évolutions… tout a été pensé pour la pérennité.

Enfin, des instructions pédagogiques précises mais aussi à large spectre complètent la configuration du système dans lequel l’homme ne peut être exclu sans corrompre l’ensemble. Plus encore, en plaçant l’homme au centre des codes, l’on mise sur l’intelligence dans le couple homme-machine. De leurs protocoles doit ainsi émerger une puissance.

Mais peut-être doit-on retracer la route pour voir l’itinéraire.

La parole, c’est un media qui sert à l’échange au même titre que la monnaie. Elle s’adosse à une croyance, c´est-à-dire à une confiance (ou crédance) en des valeurs, en l’occurrence portées par les mots et qui sont des définitions. C’est par la convention que l’échange peut avoir lieu.

La fluidité de la parole est un avantage autant qu’un inconvénient. Elle peut s’assimiler à la mémoire vive d’un ordinateur. Leurs porteurs humains ont en effet une capacité limitée de mémoire dans le temps et l’espace, sont prompts à déformer les messages pour exister davantage et leur taille ne permet pas de les cacher ni de les déplacer vite et loin. Enfin, ils ont une limite vitale et la transfusion des données ne peut se faire avant un tiers de vie et d’âpres préparatifs.

Vint donc l’écriture et en particulier sa révolution de combinaisons de signes réduits. Mais le clonage, qui est la méthode de conbservation de la Nature, se heurtait à la nature de l’homme comme copiste, inadapté aux tâches répétitives. Et puis, plus on multiplie les hommes, moins le secret est assuré.

Vint donc la machine de Guttenberg. Mais ce service est-il fiable du point de vue de la confidentialité ? Cette question se pose toujours à propos des entrerprises qui détiennent les serveurs informatiques.

Nous en venons logiquement à la presse personnelle, la machine à écrire. Mais il fallait une sténographe capable de prendre les notes à la volée doublée de compétences en dactylographie pour les mettres en forme tant la machine ne supportait aucune erreur. D’où la dénomination bien trouvée de secrétaire.

Avec l’ordinateur utilisé comme machine à écrire, les fautes de frappe et la mise en forme se corrigent et cela permet aux dirigeants de se passer d’intermédiaires le cas échéant. Mais l’ordinateur est complexe et sa communication en réseau tout autant. L’informaticien détient tout ce que la secrétaire détenait auparavent et plus encore. Pire, les logiciels sont autant de secrétaires invisibles et inconnus qui gardent tout en double et ne font pas que de conserver. Enfin, la fluidité informatique nécessite une rigueur et des conditions dans le clonage qui ne sont pas facilement comprises. Voici pourquoi.

On s’adresse à l’informaticien pour exprimer un besoin comme on s’adressait autrefois à un druide pour obtenir un outil magique. L’informaticien pianote donc l’expression sur le moteur de recherche habituel et renvoie la réponse de l’oracle, une réponse commerciale. S’ensuit un contrat.

Le contrat est établi entre des intérêts commerciaux, mais l’enjeu hors du champ de vue est l’information. Les developpeurs de l’outil informatique se servent d’outils existants pour construire des outils qui sont vendus selon un marché où la mode vient d’une puissance, taillée pour elle. Que ces outils lui livre l’information, c’est bien normal pour ses entreprises. Mais pour celles qui sont censées leur être concurrentes ? Les développeurs suivent le marché de la demande qui est exprimée par des dirigeants ignares de ces choses.

On découvrira que, comme pour la monnaie, il existe une juridiction de l’information. Que la mode qui sied aux uns est ridicule à d’autres si tant est qu’ils se veulent autres. Que la technologie a la même puissance que la magie : rassurer les faibles, les ignorants, les désespérés. Le mot est une technologie sur laquelle les incrédules doivent s’adosser et ne pas prendre empire sur les esprits ; ce serait se prendre les pieds dans son propre tapis.

Redresser la barre passe ainsi par le bas ; non par le haut ; par l’exemple et la démonstration ; non par la mode ; par le sang et la virilité ; non par l’égo superficiel. Car seul celui qui est au front voit la réalité.