Ce que doit être un chef, dans l’instruction Commandement

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Déclaration du droit de l’homme : chacun a droit aux moyens de l’apaisement des échanges pour faire son intelligence. Dans cette optique, Beta-Oblique présente l’instruction « Commandement ».

Qui n’a jamais fulminé à l’encontre d’un responsable ? Qui n’a, aussi, jamais éprouvé le fardeau d’une responsabilité impliquant l’ouvrage de plusieurs personnes ? Entre ces tiraillements, l’idée du chef se fait, plus mal que bien. Et ceci entraîne, plus mal que bien, les choses qui devraient être menées au mieux.

Il fallait impérativement une instruction sur cette question, laquelle est toujours ignorée alors qu’elle est centrale.

Peut-être que certains pensent ne jamais devoir être amené à commander ? C’est une erreur : cet exercice s’impose aux tâches les plus humbles dès lors qu’il est question de position dont d’autres dépendent.

Or, c’est précisément cet abcès qu’il convient de percer, en continuant cette hygiène de l’information initiée dans le Cours Majeur…

Donner des ordres ne réclame aucune aptitude. De fait, l’autoritarisme signe l’imposture. L’incapable assoit sa position par le coup de tête. Alors que la tête, le vrai chef, se caractérise par l’effacement dès lors que la situation ne l’appelle pas (c’est-à-dire presque jamais si, précisément, la tête en est une). Notre ère de la communication est celle des comédiens ; l’omniprésence les obsède.

Maginot

Alors le roi s’écria, les yeux hors de la tête : « Rien n’est plus sot que Sottise ! » Et il arriva en personne à Gloupov, et cria : « Je vous fouetterai à mort ! » Ce mot inaugura les temps historiques.

Chtchédrine, Histoire d’une ville.